Chercheurs associés
Les chercheurs associés sont des experts scientifiques externes associés à l’UAR pour des missions de coordination scientifique, d’expertise technique et technologique et des activités de communication et d’encadrement. Leur statut leur permet de participer à la conception et à la réalisation de projets scientifiques et de recherche-développement hébergés par notre unité.

Pierre Barré, Chargé de recherche, CNRS, Laboratoire de géologie de l’Ecole normale supérieure
Biogéochimiste spécialiste des sols, Pierre Barré est un chercheur affecté au laboratoire de Géologie de l’Ecole normale supérieure où il étudie le rôle de la minéralogie du sol dans le fonctionnement de l’écosystème et notamment les différentes formes de stabilité du carbone dans le sol. Ces travaux combinent minéralogie, biogéochimie et écologie dans une perspective de caractérisation des effets du changement climatique.
Amandine Cornille, Chargée de recherche, CNRS, Génétique Quantitative et Évolution - Le Moulon
Amandine Cornille est actuellement chef de groupe d’une jeune équipe ATIP / AVENIR créée en janvier 2019 au laboratoire Génétique Quantitative et Evolution-Le Moulon (France). Son équipe utilise des combinaisons de différentes approches (expériences de laboratoire, travail de terrain, modélisation, génétique des populations et génomique) pour contribuer à notre compréhension des diversités des plantes, des insectes, des bactéries et de la façon dont les organismes évoluent et s’adaptent à leur environnement. En particulier, son équipe se concentre sur la génomique de l’adaptation des interactions pomme-aphide dans le contexte de la domestication. Ils dirigent également la construction d’un verger de pommes sauvages à l’Université Paris Saclay à des fins scientifiques, de médiation et de conservation.

Isabelle Gounand, Chargée de recherche, CNRS, IEES-Paris
Chercheuse à l’interface de l’écologie des communautés, des écosystèmes et de l’écologie spatiale, Isabelle Gounand s’intéresse aux interactions entre différents écosystèmes, habitats ou communautés, via des flux spatiaux de ressources ou de mouvements d’organismes. Ses recherches visent à étudier comment ces dynamiques spatiales contribuent au fonctionnement des écosystèmes et à leur réponse aux perturbations.

Aurélie Goutte, maître de conférences, EPHE, METIS
Les travaux de recherche d’Aurélie Goutte visent à mieux comprendre le devenir et les effets des polluants dans les écosystèmes aquatiques. D’une part, il s’agit d’étudier les processus de transferts et de transformation des contaminants d’origine agricole ou urbaine au sein des réseaux trophiques, des proies aux prédateurs, et des hôtes aux parasites. D’autre part, l’objectif est d’évaluer les effets potentiels à différentes échelles biologiques en conditions naturelles ou expérimentales.
Florence Hulot, Maître de conférences, Université Paris Saclay, ESE
Ecologue des communautés et des écosystèmes, Florence Hulot étudie les écosystèmes d’eau douce, plus particulièrement les lacs peu profonds. Ses objectifs de recherche sont de comprendre comment des perturbations telles que l’augmentation de la température, le changement de régime de brassage de la colonne d’eau et des apports accrus de matière organique peuvent modifier la composition des communautés planctoniques et le fonctionnement des réseaux d’interaction aquatiques.
Ludwig Jardillier, Maitre de conférence, Université Paris Saclay, ESE
Les activités de recherche de Ludwig Jardillier ont pour objectif de mieux apprécier la diversité des microorganismes, les processus qui structurent cette diversité microbienne et, en retour, le rôle des microorganismes dans le fonctionnement des écosystèmes aquatiques marins et d’eau douce. Ses recherches s’inscrivent dans une question plus générale en écologie qui vise à comprendre les liens entre diversité et stabilité du fonctionnement des écosystèmes.